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5 janvier 2005

La Voie du Sabre


Tiré à plus de 120.000.000 d'exemplaires, "la Pierre et le Sabre" est le typique roman japonais par excellence. Avec ses personnages symptomatiques du Japon médiéval, ses décors majestueux, la recherche de la voie du sabre, le zen... Tous les grands thèmes sont réunis dans ce magnifique livre d'Eiji Yoshikawa (1892-1962).

Peut-on faire un résumé en quelques lignes d'un livre de 1.000 pages ? On peut tout simplement parler d'un voyage initiatique d'un jeune samurai, pris sous l'aile d'un moine zen énigmatique, pour atteindre l'ultime but, la connaissance suprême. La plupart des personnages de ce livre sont maintenant entrés dans la culture japonaise et l'on compare facilement quelqu'un avec l'un des personnages : Musashi, Matahachi, Otsu, Oko, Takezo, Jotaro, Akemi, oncle Gon,...

Chacun à ses propres caractéristiques, ses propres désirs, une quête bien spécifique : la vieille femme qui veut venger l'honneur de sa famille, la jeune fille à la recherche de son amour perdu, l'ami d'enfance qui souhaite vaincre son ami, le très jeune garçon qui rêve de devenir un grand samurai, etc... Le tout est magnifiquement peigné sur un fond de guerres des daymos et de réunification du Japon.

Vous n'êtes peut-être pas fan de littérature japonaise (en français dans le texte...), ce livre peut vous aider à renouer avec cette culture. A mon humble avis, c'est le roman qui vous fait entrer de plein fouet dans une autre dimension, celle de l'honneur et de la fierté, celle de la voie du samurai et du zen.



NB. Il existe une suite aux aventures de Musashi et de ses camarades, "la Parfaite Lumière". Si quelqu'un a eu le temps de le lire, je serais ravi de publier ici la critique.


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Commentaires
N
autant j'ai lu avec plaisir "la pierre et le sagbre" autant ça fait deux ans que je suis bloquée à la page 100 du second volume "la parfaite lumière" et je ne suis pas certaine d'en reprendre un jour la lecture tant c'est looooooooooooooooooooooooooooooooong et à force indigeste.
N
J'ai lu «La parfaite lumière» il y a quelques années déjà. On y retrouve bien sûr le même rythme, la même fluidité, la même facilité à lire, si bien qu'on achève le pavé en un rien de temps.<br /> <br /> L'épopée de Musashi n'est pas vraiment conclue mais elle reste ouverte. On pense encore à une suite, mais ce n'est plus la peine. Peut-être Eiji Yoshikawa a-t-il voulu mettre l'accent sur la voie et non pas sur l'achèvement.<br /> <br /> Il nous fait deviner une certaine «parfaite lumière» mais ne nous en apporte pas le témoignage. Il nous pousse un peut vers les profondeurs et les hauteurs des personnages de leur destin. À certains, malmenés dans la première partie (Osugi, Matahachi...), il leur redonne de l'humanité et de la grandeur.<br /> <br /> En fin de compte, Musashi a peut-être atteint son but. On le sent, mais comme pour les autres personnages qui le côtoient, aussi important soient-ils, nous ne pouvons pas le voir car il s'enfuit, seul.
I
"Musashi" est l'adaptation romancée d'un personnage réél, et la séparation de "La parfaite lumière" en un second volume est une conséquence pratique de l'épaisseur du roman, pas exactement une suite. "Musashi" a aussi été adapté plusieurs fois au cinéma, notament en trois films par Hiroshi Inagaki.
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